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LE SWEAT "JO LE BOXEUR"

(Code: SS23-100LMA)
Fleurs de Bagne
Taille :
Couleur :
169,00 EUR
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JO ATTIA dit "Grand JO",  dit "le Moko" , dit "JO le Boxeur"
  1. #DÉTAILS#
    100% Coton Molleton non gratté 390 gr.
    Finition col et manches,  rasage simple, roulottée.
    Coupe "loose fit"
    Broderie VENGEANCE sur avant bras gauche.
    Fabriqué au Portugal

    JO ATTIA dit "JO le Boxeur"

     

    Joseph Brahim Attia dit Jo Attia, dit "Grand Jo", "Le Moko" ou bien encore "Jo le Boxeur" est né le 10 juin 1916 à La Richardais, Ille-et-Vilaine, et mort le 22 juillet 1972, dans le 15e arrondissement de Paris.
    Déjà très jeune, Jo a une réputation de bagarreur. pas pour chercher la castagne, mais pour défendre ceux qu'on dérouille parce qu'ils sont plus petits, plus chétifs. Jo est déjà bien bâti . Il n'aime pas l'injustice et sait se servir de ses poings.
    Placé dans des fermes, il fugue dès l'âge de 14 ans 
    et s'adonne très jeune aux vols et agressions en tous genres à Lyon et à Paris où il fréquente les voyous de la Bastille, ce qui lui vaudra trois petites condamnations alors qu'il est encore mineur, et une courte carrière de boxeur stoppée net par la mort de son mentor, "le Notaire", abattu par un certain Vito le Sicilien à qui ATTIA règlera son compte quelques temps plus tard.

    En 1937 il atterrit aux terribles "Bat d'Af", ces bataillons africains réservés aux repris de justice effectuant leur service militaire, y gagne de nombreux tatouages et fait la rencontre de Pierre LOUTREL, dit "Pierrot le Fou".
    Là Bas, il se familiarise ave la Bousille et en revient tatoué de la tête aux pieds: chaînes brisées sur les chevilles, un portrait de femme dans le dos, une guillotine sur le bras gauche et une prostituée sur le droit. On peut aussi lire sur son corps: "Mauvaise Tête mais bon coeur", "Fais gaffe" et "je t'ai vu" sur les genoux. Sur son visage, un cafard c'est à dire trois points. Sur le poitrail, trois têtes "Coeur de Voyou"- J'ai cru, J'ai aimé, j'ai souffert...

    Sous l'Occupation il se lance dans les cambriolages et les trafics en tous genres, parfois en collaboration avec la "CARLINGUE" (gestapo française) de Charles Cazauba, et fini déporté au camp de Mathausen en 1943 sous le matricule 34483 où il se lie d'amitié avec de futurs cadres de la IVe République. De retour à Paris en 45, amaigrit et épuisé, il retrouve les copains et se lance avec eux dans la légendaire équipée sauvage du GANG DES TRACTIONS AVANTS de Pierrot le Fou, un détonnant mélange d'ex-collabos et d'anciens résistants (Abel DANOS dit "le Mammouth", George BOUCHESEICHE, Raymond NAUDY, Henri FEFEU dit "Riton le Tatoué"qui vont pendant deux ans enchaîner les braquages de transporteurs de fonds et multiplier les fusillades sanglantes - une quinzaine d'hommes y laisseront la vie, gangsters et policiers comme employés.
    Arrêté en 1947 Jo Attia est libéré en 53 grâce à ses amitiés politiques et achète le bar le "GAVROCHE", rendez-vous de la pègre et du Tout-Paris, tient un luxueux cabaret à Abidjan, ouvre une agence immobilière et fait le barbouze pour les services secrets au Maroc.
    Jouissant d'une aura puissante dans le Milieu grâce à sa carrière et son charisme de voyou à l'ancienne, il va se mettre à jouer les "parrains" avec son équipe de parisiens venus pour bonne part de Belleville - le bien nommé Christian de Belleville, Roger Lentz dit Poupon, Didi la Mèche, Jean Palisse, Marcel Casadonte le Corse, Henri Ruiz dit le Gitan, Nottoni dit la Béquille...-, met à l'amende de nombreux voyous et rackette les tenanciers du quartier. Ce qui ne plaît pas à tout le monde : un soir La Béquille, proxo-racketteur-barbouze qui fréquente le Gavroche, y est abattu par une équipe de Lyonnais, une autre fois c'est un artiste qui avait donné un numéro dans le bar qui retrouve Attia écroulé dans son ascenseur, blessé d'une balle au ventre, en 1965 c'est le jeune Michel Ardouin qui abat Henri le Gitan de six balles dans le corps aux Ternes... Et en 1969 la terrible tuerie du Gavroche signe la fin pour Jo Attia : un jeune braqueur incontrôlable, Christian Jubin, entre dans le bar du caïd vers 3h du matin, abat la barmaid et son petit ami, puis enlève et viole la fille du Grand Jo. Qui ne s'en remet pas. Il meurt en 1972 d'un cancer à la gorge." 

    Jo passera au total 21 ans derrière les barreaux, ses nombreuses relations lui valurent la plus grande indulgence de la justice, d'où son surnom du"Roi du non lieu".

     

  2. Précautions de Lavage:
    30°C Maxi
    Sèche Linge Interdit


  3. #GUIDE DES TAILLES#
 

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